Nombreux sont ceux qui ont vu leur épargne grossir au cours du premier semestre 2020 en raison du confinement, ayant provoqué une baisse généralisée de la consommation. Ainsi, pourquoi ne pas placer cet excédent de trésorerie dans différents produits de placement ? L’heure est en effet à la mobilisation de ce surplus d’épargne pour faire croître les économies réalisées et ce, grâce à la perception de revenus locatifs.
C’est toujours l’immobilier qui demeure l’actif le plus sûr à ce jour, pour générer des revenus stables et sécurisés. La pierre a été impactée par la crise économique certes, mais dont les lésions sont beaucoup moins profondes que celles des autres classes d’actif. De plus, son rendement est meilleur. Il existe d’ailleurs différentes manières d’investir dans la pierre et ce, pour tous les budgets.
Les précautions à prendre avant d’investir
Avant tout, prévoyez un fonds d’urgence immédiatement disponible, c’est-à-dire une épargne de précaution, dans laquelle vous pourrez puiser en cas de coup dur. Des fonds destinés à couvrir les dépenses courantes seront également mis de côté afin que vous puissiez vous acquitter de vos factures et de l’ensemble de vos charges fixes.
Une fois cette épargne de sécurité et ces fonds pour les dépenses courantes dégagés, vous pouvez à présent définir le montant que vous réserverez aux placements locatifs dans le but de faire fructifier votre argent non utilisé. Notez que les placements dans l’immobilier seront souscrits sur le long terme – au moins 8 ans à 10 pour la pierre-papier, et plus de 15 ans pour la pierre physique.
Les différents types de placements locatifs
L’immobilier physique
Vous pouvez opter pour l’immobilier classique et vous lancer dans un ou plusieurs types d’investissements :
- la location nue ou la location meublée pour l’immobilier résidentiel
- la location professionnelle (immeubles de bureaux, locaux d’activité, murs de commerce, etc.)
L’acquisition peut être réalisée de différentes manières : en mode classique c’est-à-dire en pleine propriété, ou en démembrement qui est un montage extrêmement rentable du point de vue financier et patrimonial.
L’investissement dans l’immobilier physique n’est cependant pas à la portée de toutes les bourses, car nécessite la mobilisation d’une importante enveloppe financière.
L’immobilier-papier
La pierre-papier en revanche ne requiert que quelques centaines d’euros pour devenir propriétaire d’un parc immobilier en commun, détenu par plusieurs investisseurs associés. Il s’agit d’ailleurs d’un excellent moyen de sécuriser son épargne en raison de la forte résilience de ces actifs face au krach économique. Cette résilience est due à l’extrême diversification du parc qui contient aussi bien des biens à usage résidentiels que des immeubles professionnels. Les locataires eux-mêmes sont spécialement choisis en fonction de plusieurs paramètres :
- leur secteur d’activité
- leur enseigne
- leur taille et leur solidité financière afin de garantir leur solvabilité et par conséquent, le versement des revenus locatifs aux investisseurs porteurs de parts.
Le rendement des SCPI est meilleur que celui de l’immobilier physique : il est de plus de 4.5% en période saine, et de 3.8% dans un cycle d’économie en crise.
Les places de parking
Parmi les investissements locatifs les plus porteurs également : les places de parking. Le ticket d’entrée pour investir dans ce type de placement est à la portée de tous. De plus, à la différence de l’immobilier, aucune dépense d’entretien, de réparation ou de grosses rénovations n’est à prévoir, ce qui va jouer en faveur du rendement qui est d’ailleurs encore plus intéressant que celui de l’immobilier, puisqu’il avoisine les 8% à 10%, voire plus.
D’autres véhicules de placement donnent aussi lieu à des revenus locatifs, mais sont peu recommandés pendant cette période d’incertitude économique. L’argent de l’investisseur est injecté dans des entreprises (citons par exemple les fonds d’investissements tels que les FIP, les FCPI, les SOFICA, etc.).